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Étapes et processus d’intronisation d’un chef Ngiemboon (Bamiléké).

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Les notables (Nkem) des 7 et des 9 se regroupent pour désigner le « Mekem » (le futur chef) et le « Kwipou » (sous chef). Généralement, le Fuo de son vivant de connivence avec les notables fondateurs du village se sont entendus longtemps avant sa mort sur les noms de son successeur et de son adjoint. Dès son arrestation (obsèques officielles), le successeur subit des rites d’initiation nécessaires à sa formation pour le commandement traditionnel et à son rôle de sacrificateur suprême. Cette initiation dure neuf mois au cours desquels le « Mekem » séjourne au « La’akem » pour en ressortir « Fuo » Raisons entravant la course à la succession du chef Le consensus sur le successeur de Fuo n’est pas acquis une fois pour toute. Certes, il y a des signes de la nature qui informent sur la destinée des Uo Too (princes).
Mais il peut y avoir évolution et donc, changement. Si vous naissez sous le bon signe, vous pouvez néanmoins tout perdre pour plusieurs raisons. Ainsi, il y a des enfants qui « traversent les pieds de leur père ». L’expression « traverser les pieds de leur père » veut dire plus prosaïquement avoir des relations sexuelles avec la femme de son père. Si un enfant viole cet interdit, il est automatiquement rayé de la liste des prétendants à la succession, même-ci son nom a été donné au « Gomna » comme successeur. Vous pouvez naître sous le bon signe mais votre mère « se trompe de pied », « se tromper de pied » pour une femme signifie commettre l’adultère. Malgré les risques pour la femme de Fuo de commettre l’adultère (on nous dit qu’auparavant la femme de Fuo qui commettait l’adultère était enterrée vivante en même temps que son amant) il existe une catégorie de femmes dont on dit en langue maternelle qu’elles sont « Dia tsin madzué ». Littéralement cela veut dire « la femme dont le sexe pleure », c’est-à-dire qu’elle a constamment le désir du mâle. Si vous êtes le fils d’une telle femme, vous pouvez rater de succéder à votre père en raison du comportement de votre mère. Il peut arriver qu’une femme soupçonne ou même sache que c’est le fils de telle ou telle autre coépouse qui a plus de chance de devenir Fuo. Pour compromettre les chances de cet enfant, cette rivale,  jalouse, peut pousser l’innocent enfant à « traverser les pieds de son père».

Elvis TANGWA SA’A.
© Publié dans NGHIE POUO PATSO’ON 2008.

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