Si les origines des Ngiemboon aujourd’hui ne font aucun mystère, l’évocation de la fondation du groupement Bamougong par contre devrait faire appel à une certaine réserve. Mais, d’après les sources recueillies et la tradition orale, il ressort que Nganmayo, probablement l’un des fils du chef élu Gang (la résonnance permet de faire le lien), parti un jour pour une partie de chasse dans ce qui n’était à l’époque qu’un espace où les végétaux, la gent animale et la gent ailée cohabitaient pacifiquement. Dans son saut dans l’inconnue, il va trouver du gibier en abondance sur les terres de ce qui allait devenir Bamougong. Mais, sa principale curiosité fut l’éléphant pour son gigantisme et sa morphologie. Impressionné par la richesse de la faune et cette découverte surtout, et mue peut-être, qui sait, par le désir de se faire un nom, de se forger une réputation, loin de toute convoitise, de toute frustration, il renonce à retourner. D’où le vocable Goung qui veut dire demeurer/s’installer. Il installe de ce fait sa chefferie sans faire face à quelque résistance que ce soit. Megoung venait ainsi de naître et va se peupler au fil des ans. Son territoire jadis important, va se réduire au gré des appétits égoïstes et les élans hégémoniques des voisins et le tout saupoudré aujourd’hui par un découpage dont seule l’administration détiendrait le sécret. Illustration : le marché du centre urbain est connu par la génération d’hier sous le nom de Métʉa Megwong pour son implantation sur ce territoire.
La fertilité du sol sur ces terres ainsi que les environs, d’après une certaine mythologie, serait en partie liée à la forte présence des éléphants qui, dans leurs incessants déplacements, déposaient de la matière fécale accompagnée d’urine, et de leurs légendaires pattes, mélangeaient et le sol s’en trouvait fertilisé.
Il y aurait un lien entre l’hydrographie sur ces terres à l’époque et la présence des éléphants. Ne servant de transit à aucun cours d’eau, Bamougong regorge une multitude de sources qui ont échappées à l’érosion du temps, et qui selon toute vraisemblance, auraient été forées par les éléphants à l’aide de leurs puissantes trompes et dans l’incontournable désir de s’abreuver. Et pour rappel, les eaux qui coulent sous les ponts dans Bamougong prennent toutes ou presque leur source dans le groupement
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(C) Mashyoon Magazine n°002, Août 2021
Retour sur L’origine de Ngiemboon
https://edicaf.com/?p=33328
L’institution Mashyoon, Grand Festival du Peuple Bamougong
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Voire également
Organigramme de la Chefferie Supérieure Bamougong
Les Castes essentielles du Groupement Bamougong
Les Castes essentielles de la Chefferie Supérieure du Groupement Bamougong
Les Villages ou Chefferies de 3eme du Groupement Bamougong
https://edicaf.com/?p=33344
